mardi 18 août 2015

Anecdote : Pourquoi une ferme en Écosse ?

Bonjour !



Je vous retrouve pour une nouvelle anecdote concernant l'écriture de "ZONE: Chroniques d'un dernier jour".


J'y repense car je viens d'avoir l'occasion de parler du sujet en question en aparté, et que l'anecdote est sympa.

D'après vous, chers lecteurs, pourquoi "ZONE" débute-t-il dans une ferme ? Et pourquoi précisément en Écosse ? En effet, j'aurais pu choisir une simple habitation isolée, en Angleterre, au Pays de Galles , au Tadjikistan (heuuuuu)....



La raison de ce choix est toute simple, et d'ordre cinématographique. J'ai toujours aimé l'univers du frisson et du thriller, et durant mon adolescence j'ai connu un film bien sympa qui m'a plu. Ce film était complètement barré, à mi-chemin entre la comédie horrifique et le véritable film de genre. Et ce film mettait donc en scène des personnages confrontés à des monstres dans une ferme. En Écosse. Vous ne voyez vraiment pas ?


Mais si.. souvenez vous... ce film mettait en scène un groupe de soldats en opération qui se retrouvaient acculés par des monstres. Avec des poils et des dents. Des loups-garous plus précisément.







Ça y est ? Ça vous revient ?


Et voui. Une bonne vieille série B que nous offrait en 2002 Neil Marshall, le réalisateur de l'excellent "The descent" (qui est aussi une de mes références). 

Ce film n'a rien d'exceptionnel en soi, surtout qu'il a très très mal vieilli. Mais à l'époque, il m'a vraiment marqué. De l'horreur, mais aussi de l'action, de l'humour noir très cynique, et une touche de fantastique. Je me souviens m'être dit à l'époque "c'est ça que je veux faire !" . 

Il n'avait pas été fait pour devenir un blockbuster, mais plutôt avec la passion et l'envie de faire quelque chose de "différent". Déjà à l'époque je ressentait ce désir de créer quelque chose qui me ressemble. J'aime les bonnes vieilles séries B, Z, les nanars... J'aime le cinéma fait par et pour la passion, pour se marrer et surtout vivre librement sa passion. 

C'est ainsi que je veux écrire... et ainsi que je veux que mes romans soient perçus. Quelque part, je me dis que si en regardant ce bon vieux film d'horreur sympatoche j'ai eu un déclic, peut-être que quelqu'un aura la même réaction en lisant un de mes romans.

Au final, quand j'ai du choisir l'endroit où allait se dérouler l'introduction de "ZONE", je me suis souvenu de ce petit film sans prétentions et de cette ferme en Écosse. J'ai tout simplement voulu lui faire un petit clin d’œil. 

A bientôt !


PS: Allez, je vous remet une petite bébête pour la route !



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